Les méfaits du progrès (expérience personnelle)
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Les méfaits du progrès (expérience personnelle)
Il y a 15 ans, las de la vie trépidante de banlieue (j'habitais le Chaudron à la Réunion), j'ai décidé de me réfugier au fin fond de la brousse au Bénin, pays calme et accueillant que je connaissais déjà. Aucune habitation en vue, que la forêt vierge.
Le bonheur au début qui s'effrite peu à peu.
Les femmes pondent en moyenne 4,8 gosses et la population explose.
Peu à peu, des habitations ont poussé autour de la mienne.
Et peu à peu, les animaux ont déserté la propriété.
Les martins pêcheurs ne viennent plus nicher dans le vaste trou au fond de la propriété.
Tous les oiseaux qui nichaient dans mes arbres et sous la toiture ont disparu.
Les colonies de fourmis magnan ne traversent plus le terrain. Finies les nombreuses variétés de fourmis que j'aimais observer.
Des années que je n'attrape plus de serpents sauf un égaré l'année dernière dans la salle de bain.
Plus de pintades sauvages, quelques rares escargots géants.
Restent le termites et les moustiques.
Les seuls chants que j'entends la journée : les braillements de la marmaille.
Quand j'étais gosse, idem.
Le bonheur au début qui s'effrite peu à peu.
Les femmes pondent en moyenne 4,8 gosses et la population explose.
Peu à peu, des habitations ont poussé autour de la mienne.
Et peu à peu, les animaux ont déserté la propriété.
Les martins pêcheurs ne viennent plus nicher dans le vaste trou au fond de la propriété.
Tous les oiseaux qui nichaient dans mes arbres et sous la toiture ont disparu.
Les colonies de fourmis magnan ne traversent plus le terrain. Finies les nombreuses variétés de fourmis que j'aimais observer.
Des années que je n'attrape plus de serpents sauf un égaré l'année dernière dans la salle de bain.
Plus de pintades sauvages, quelques rares escargots géants.
Restent le termites et les moustiques.
Les seuls chants que j'entends la journée : les braillements de la marmaille.
Quand j'étais gosse, idem.
Invité- Invité
Re: Les méfaits du progrès (expérience personnelle)
Pourquoi être allé si loin ?
A 25 kilomètres de Paris, de la cuisine, j'ai vue sur l'étang ou ma commère la carpe fait mille tours avec le brochet son compère, des foulques macroule y ont niché, le martin-pêcheur vient parfois y tracer son éclair bleu , les hérons et aigrettes viennent en visite avec le cormoran. Le soir les hirondelles viennent s'abreuver en plein vol . Quelques couleuvres à collier circulent dans le jardin avec des hérissons et ce matin un écureuil roux a traversé la ramure d'un saule pour nous impressionner .
C'est beau , la France .
A 25 kilomètres de Paris, de la cuisine, j'ai vue sur l'étang ou ma commère la carpe fait mille tours avec le brochet son compère, des foulques macroule y ont niché, le martin-pêcheur vient parfois y tracer son éclair bleu , les hérons et aigrettes viennent en visite avec le cormoran. Le soir les hirondelles viennent s'abreuver en plein vol . Quelques couleuvres à collier circulent dans le jardin avec des hérissons et ce matin un écureuil roux a traversé la ramure d'un saule pour nous impressionner .
C'est beau , la France .
Diviciac- Marat
- Le petit GrégorienChanteur, mais pas sous les ponts.
- Messages : 3576
Date d'inscription : 10/04/2024
Localisation : IdF et Morvan
Re: Les méfaits du progrès (expérience personnelle)
Tout à fait exact.
J'ai fait cette expérience pendant 10 ans à la campagne en France et j'ai vu tous ces animaux.
Mais l'hiver, le froid, la solitude, les gueules renfrognées.
J'ai fui.
J'ai fait cette expérience pendant 10 ans à la campagne en France et j'ai vu tous ces animaux.
Mais l'hiver, le froid, la solitude, les gueules renfrognées.
J'ai fui.
Invité- Invité
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