Elever un enfant difficile : la carotte ou le bâton ?

Je sais enfin ce qu'il faut faire.

les deux mon général

dan229 a écrit:Je sais enfin ce qu'il faut faire.

Et quoi donc ?

Perle a écrit:les  deux  mon  général  

Excellent !
Le dialogue, rien que le dialogue, la bienveillance, la compréhension, comme veulent nous l'imposer nos psy totalement à côté de la plaque, ça ne marche pas. Françoise Dolto en a fait des dégâts !
Pour preuve encore dernièrement. Suite à des circonstances malheureuses au sein de notre petite famille béninoise, j'ai dû recueillir un gosse. Père mort et mère qui le laissait traîner dans la rue sans soins. Trop tard ! Il était déjà devenu un petit délinquant. Il me menait la vie dure. Bagarres, rien à l'école, feignant au possible, voleur, etc.  alors que je le gâtais. Au début, avec ma marguerite entre les dents, je préconisais le dialogue et la douceur alors que mon entourage était pour le baston. Ce que j'interdisais. Mais rien n'y faisait. Il ne m'écoutait pas. Un jour, il m'a détruit ma plantation de papayers parce que je lui avais fait une remontrance. Une colère incontrôlée m'a pris. Il s'est pris une bonne raclée. Depuis ce jour, c'est un enfant modèle ou presque. Il m'écoute et fait rarement une bêtise. Mais je me méfie quand même. Trop honnête à mon goût. On verra.
Moralité : une éducation à la française = On produit une quantité phénoménale de délinquants.
Une éducation à la béninoise : peu de délinquants. Les parents, le milieu éducatif, la police sont sévères.

dan229 a écrit:
Excellent !
Le dialogue, rien que le dialogue, la bienveillance, la compréhension, comme veulent nous l'imposer nos psy totalement à côté de la plaque, ça ne marche pas. Françoise Dolto en a fait des dégâts !
Pour preuve encore dernièrement. Suite à des circonstances malheureuses au sein de notre petite famille béninoise, j'ai dû recueillir un gosse. Père mort et mère qui le laissait traîner dans la rue sans soins. Trop tard ! Il était déjà devenu un petit délinquant. Il me menait la vie dure. Bagarres, rien à l'école, feignant au possible, voleur, etc.  alors que je le gâtais. Au début, avec ma marguerite entre les dents, je préconisais le dialogue et la douceur alors que mon entourage était pour le baston. Ce que j'interdisais. Mais rien n'y faisait. Il ne m'écoutait pas. Un jour, il m'a détruit ma plantation de papayers parce que je lui avais fait une remontrance. Une colère incontrôlée m'a pris. Il s'est pris une bonne raclée. Depuis ce jour, c'est un enfant modèle ou presque. Il m'écoute et fait rarement une bêtise. Mais je me méfie quand même. Trop honnête à mon goût. On verra.
Moralité : une éducation à la française = On produit une quantité phénoménale de délinquants.
Une éducation à la béninoise : peu de délinquants. Les parents, le milieu éducatif, la police sont sévères.

excellent !

Droopy ! J'ai un chien qui s'appelle Snoopy. Il nous mène la vie dure.

On nous l'imposait en pédagogie. Je ne la supportais pas, elle qui nous dictait  ses directives de vieille bourgeoise.

Anaëlle a écrit:


Vous avez beaucoup de mérite, il est très difficile de rattraper une mauvaise éducation surtout quand c'est parti en vrille à ce point.

Je suis rassuré. Mes amis le surveillent de près. Mais effectivement, je pense que c'est trop tard. Je continue à me méfier de lui. Il est trop poli pour être devenu honnête d'un coup.

La confiance dans le modèle et pour la carotte il faut la mériter!
Bon çà c'est pour les prolos!
Pour les bourgeois c'est plus t'exploite tes copains plus tu rentre dans ton rôle futur!

10 ans.

En attendant, depuis que je suis sévère avec lui, il travaille beaucoup mieux à l'école et commence à participer aux tâches ménagères. Mais il règne chez lui un air de fausseté palpable.
Je préfère les autres gosses de la bande avec leur exubérance naturelle.

Oui. Bien sûr. Je m'y attache. Merci.

Vous avez fait ce qu'il fallait.
S'il se sent bien dirigé, sans faiblesse et avec justice, comme vous le faites, ça devrait marcher.
Bonne continuation.

dan229 a écrit:
Excellent !
Le dialogue, rien que le dialogue, la bienveillance, la compréhension, comme veulent nous l'imposer nos psy totalement à côté de la plaque, ça ne marche pas. Françoise Dolto en a fait des dégâts !
Pour preuve encore dernièrement. Suite à des circonstances malheureuses au sein de notre petite famille béninoise, j'ai dû recueillir un gosse. Père mort et mère qui le laissait traîner dans la rue sans soins. Trop tard ! Il était déjà devenu un petit délinquant. Il me menait la vie dure. Bagarres, rien à l'école, feignant au possible, voleur, etc.  alors que je le gâtais. Au début, avec ma marguerite entre les dents, je préconisais le dialogue et la douceur alors que mon entourage était pour le baston. Ce que j'interdisais. Mais rien n'y faisait. Il ne m'écoutait pas. Un jour, il m'a détruit ma plantation de papayers parce que je lui avais fait une remontrance. Une colère incontrôlée m'a pris. Il s'est pris une bonne raclée. Depuis ce jour, c'est un enfant modèle ou presque. Il m'écoute et fait rarement une bêtise. Mais je me méfie quand même. Trop honnête à mon goût. On verra.
Moralité : une éducation à la française = On produit une quantité phénoménale de délinquants.
Une éducation à la béninoise : peu de délinquants. Les parents, le milieu éducatif, la police sont sévères.

 

Ca me rappelle un peu mes parents d'élèves africains: quand je les convoquais pour leur parler de difficultés comportementales de leur gamin , ils me répondaient  "Je sais qu'il est insupportable mais si je lui donne de la chicotte vous , les toubabs,  vous allez m'envoyer en prison" .
Pour deux gamins qui se battent entre eux, qui se "cherchent" "Nous, au pays quand ça arrive on les envoie tous les deux dans la brousse et ils n'ont le droit de revenir que quand ils sont réconciliés, ça fonctionne très bien "

On a dévié, depuis les coups de règle sur les doigts et le martinet, vers une éducation dite bienveillante et qui, de fait transforme l’enfant en petit tyran ; j’ai deux exemples de petits- neveux victimes de la folie de cette éducation : un jour au bord du lac des Rousses, lors d’une grande cousinade, un des enfants déjà réputé comme pénible attrape d’énormes cailloux et les jette fortement dans l’eau, où jouaient d’autres enfants ; une des cousines, interloquée, dit à l’autre qu’elle est laxiste ! Cette dernière se défend en disant que son enfant joue et qu’il n’y a pas lieu d’intervenir ; nous sommes quelques uns à avoir le même avis sur ce jeune Attila, et j’apprends que ses parents sont épuisés ; ben oui, à force ! Et les gosses en roue libre sont la norme, maintenant !
Au point d’interdire l’accès aux enfants dans certains restaurants ( et même sur certains vols je crois )

violette a écrit:On a dévié, depuis les coups de règle sur les doigts et le martinet, vers une éducation dite bienveillante et qui, de fait transforme l’enfant en petit tyran ; j’ai deux exemples de petits- neveux victimes de la folie de cette éducation : un jour au bord du lac des Rousses, lors d’une grande cousinade, un des enfants déjà réputé comme pénible attrape d’énormes cailloux et les jette fortement dans l’eau, où jouaient d’autres enfants ; une des cousines, interloquée, dit à l’autre qu’elle est laxiste ! Cette dernière se défend en disant que son enfant joue et qu’il n’y a pas lieu d’intervenir ; nous sommes quelques uns à avoir le même avis sur ce jeune Attila, et j’apprends que ses parents sont épuisés ; ben oui, à force ! Et les gosses en roue libre sont la norme, maintenant !
Au point d’interdire l’accès aux enfants dans certains restaurants ( et même sur certains vols je crois )

Exact. L'effet du balancier.
Avant on était trop dur avec eux.
Maintenant on les surprotège.

Diviciac a écrit:
 

Ca me rappelle un peu mes parents d'élèves africains: quand je les convoquais pour leur parler de difficultés comportementales de leur gamin , ils me répondaient  "Je sais qu'il est insupportable mais si je lui donne de la chicotte vous , les toubabs,  vous allez m'envoyer en prison" .
Pour deux gamins qui se battent entre eux,  qui se "cherchent" "Nous, au pays quand ça arrive on les envoie tous les deux dans la brousse et ils n'ont le droit de revenir que quand ils sont réconciliés, ça fonctionne très bien "

C'est exactement cela. Maintenant, je me range à l'éducation africaine.

dan229 a écrit:
C'est exactement cela. Maintenant, je me range à l'éducation africaine.

 

Avec les garçons c'était plus facile que pour mes collègues féminines mais il arrivait souvent un moment ou,  sans les brutaliser, il était utile de leur montrer gentiment qu'ils n'avaient  aucun intérêt à aller jusqu'à l'affrontement physique.

dan229 a écrit:Droopy ! J'ai un chien qui s'appelle Snoopy. Il nous mène la vie dure.

bienvenue au club !
et en plus j ai bossé dans une ecole (rien a voir avec le chien bien sur) , enfin maison familiale, et j ai vite compris que parlementer ne sert pas a grand chose !!

dan229 a écrit:
Excellent !
Le dialogue, rien que le dialogue, la bienveillance, la compréhension, comme veulent nous l'imposer nos psy totalement à côté de la plaque, ça ne marche pas. Françoise Dolto en a fait des dégâts !
Pour preuve encore dernièrement. Suite à des circonstances malheureuses au sein de notre petite famille béninoise, j'ai dû recueillir un gosse. Père mort et mère qui le laissait traîner dans la rue sans soins. Trop tard ! Il était déjà devenu un petit délinquant. Il me menait la vie dure. Bagarres, rien à l'école, feignant au possible, voleur, etc.  alors que je le gâtais. Au début, avec ma marguerite entre les dents, je préconisais le dialogue et la douceur alors que mon entourage était pour le baston. Ce que j'interdisais. Mais rien n'y faisait. Il ne m'écoutait pas. Un jour, il m'a détruit ma plantation de papayers parce que je lui avais fait une remontrance. Une colère incontrôlée m'a pris. Il s'est pris une bonne raclée. Depuis ce jour, c'est un enfant modèle ou presque. Il m'écoute et fait rarement une bêtise. Mais je me méfie quand même. Trop honnête à mon goût. On verra.
Moralité : une éducation à la française = On produit une quantité phénoménale de délinquants.
Une éducation à la béninoise : peu de délinquants. Les parents, le milieu éducatif, la police sont sévères.

Moi je me connais, j'étais un vrai fourbe. Bien sous toute apparence mais toujours une idée pour un méfait. L'objectif su méfait était la nuisance maximale, avec un risque minimal. Et j'entrainais tous mes copains. Il n'y qu'un oncle qui m'avait repéré. Il m'appelait "le cerveau de tous les méfaits" et retenait son fils de me fréquenter.
Si mes parents savaient toutes les conneries que j'ai fait et dans lesquelles j'ai entrainé mes petits camarades... le jeu consistait à surtout ne pas se faire repérer.  
Du coup j'ai du mal à comprendre les garnements qui font ça au vu et au su de tout le monde.

Alors ma mère était très pieuse et sa famille n'était pas du genre à lever la main sur les enfants. C'est elle qui tempérait mes ardeurs et m'avait appris que quelqu'un me regardais en permanence depuis là-haut.
Par contre mon père, c'était tout de suite le ceinturon. C'est lui qui m'a encouragé dans la fourberie et dans les méfaits bien préparés. Je ne lui reproche pas. Je pense que ça éveille l'intelligence.

Mistique a écrit:

Et on en faisait un aigri de la vie prêt à se rebeller!
Moi à mon époque on disais:
"Si tu arrêtes de pleurer , tu deviendras un homme, mon fils!"

Et t’as pas arrêté !

Dede 2B a écrit:
Et on en faisait un aigri de la vie prêt à se rebeller!
Moi à mon époque on disais:
"Si tu arrêtes de pleurer , tu deviendras un homme, mon fils!"

pauvre andouille 
si tu connaissais mon mari et mes 3 garçons ,tu raconterais moins de conneries 
ton père à toi a du opter pour la première version  ,on voit le résultat